Elle s'alongea dans la neige blanche, fixant le ciel de ses prunelles ambrées, un sourire se déssina sur ses fines lèvres, ses cheveux bleus étaient couverts de givre, ces cils aussi, elle ne cilla pas pour autant. Elle toisait la mort, si proche, et si lointaine en même temps, une vie, elle n'a pas pu la vivre, emprisonnée par lui, une fois libre, elle toise la mort. Elle ne peut pas bouger, son coeur ralenti au fur et à mesure qu'il la consume. Elle ne cille pas pour autant, elle est si courageuse, elle ne laissera pas la mort la prendre tout de suite. Le vent chatouille son visage froid, un petit sourire au coin des lèvres, elle toise la mort et lutte contre lui, elle a toujours été différente à cause de lui, il la rendu comme ça, les gens l'ont évitée quand elle se promenait, seule, mais libre, elle mourra. Son coeur ralenti encore un peu, la mort est la, plus proche que jamais. Elle ne lutte plus, elle s'accroche. Il la consume presque entièrement, il ne reste plus qu'un bout de son coeur et son visage, une larme de cristal coule sur sa joue givrée. Elle ne cille pas pour autant. Le combat d'une vie me dirriez-vous ? Mais ce n'est pas possible quand ont a une vie comme la sienne, emprisonnée, consumée, en face de la mort à chaque instant qui passe... Un petit nuage sors de sa bouche, un petit soupir, elle laisse son coeur s'arrêter pour de bon. Elle toise la mort, sans ciller pour autant... Elle ne pourra plus jamais ciller maintenant. Elle se laisse glisser paisiblement dans ce trou noir infini qu'est la mort. Elle tombe, tombe, mais lui aussi, elle la vaincu, il n'est plus dans son corps, elle non plus d'ailleurs. Elle glisse, avec lui, elle a gagné son combat, le combat d'une courte vie de 16 ans. Luna ne cilla pas une seul fois, depuis qu'elle était posée sur ce lit blanc qu'est la neige. Elle l'a vaincu, ce foutu cancer.

Quelques heures plus tard, un randonneur qui regardais le paysage voit une jeune fille de surement 15 ans, allongée dans la neige. Il se précipite pour la sauver, mais elle est déjà morte.

Son visage est blanc, froid, dur, ses yeux sont vitreux, ouverts, fixant le vide, ils n'ont pas cillé une seule fois, plus de petit souffle blanc en signe de vie. Sur un petit bracelet à son poignet droit, il y a marqué dessus, "Luna Lovry". Le marchant appelle les secours, Luna fut transportée aux cimetière une semaine plus tard.

Elle étais morte... Un magnifique cerceuil blanc orné d'un argent lisse et brillant, dedans, il y a une jeune fille de 16 ans, aux grand yeux ambrés, a la peau blanche et froide, elle porte un petit bracelet.

Elle ne cille pas, elle ferme les yeux... Etrange, non, elle viens de laissé la vie lui échaper il y a un peut plus d'une semaines, elle repose en paix maintenant, elle n'a plus a toiser la mort, ses beaux yeux ambré sont clos, un petit sourire aux lèvres, dans un cerceuille blanc aux bordures argenté.

C'étais le Derniers Hiver de Luna, le plus beaux.